Mauvaise époque
Joueur inoxydable et courageux pour les uns, joueur surfait et sans intérêt pour les autres, autant dire qu’Olivier Giroud est un joueur clivant sur bien des points, étrange pour ma part…
La question du joueur
En fonction de son gabarit, Giroud appartient à la catégorie des joueurs qui se caractérise par le terme de pivot. Un attaquant grand par la taille, robuste et dont le rôle consiste à jouer aux avant-postes avec comme mission de fixé la défense adverse et de servir de point de fixation au milieu de la défense adverse. Son jeu de tête est aussi recherché. De nos jours, ce type de joueur se fait rare sur les terrains de football. La faute au football qui a évolué proclame la doxa médiatique.
Rétrospectivement, je ne trouve qu’un seul joueur dans sa globalité qui lui est supérieur, Niall Quinn. Ancien joueur irlandais, pensionnaire des clubs d’Arsenal et Manchester City. Le reste, les Edström, Hateley, Köhler, la liste est longue, demeure un cran en dessous de l’attaquant tricolore. Malgré le positionnement de la presse française, c’est un fait, Giroud n’est en rien un joueur limité dans bien des domaines. Transférer au club du Milan AC, cette fin de carrière à énerver plus d’un scribouilleur de la presse hexagonale.
Cabale
Piégé par un petit commissaire politique, tête à claques de la chaîne télé de l’Équipe, Giroud donne l’argument a à son sélectionneur pour l’écarter en l’envoyant sur le banc de touche suite au retour de l’attaquant banni du Madrid.
À titre personnel, je n’ai jamais compris l’homme. En fonction des critiques dont il a fait l’objet, je n’aurais jamais revêtu le maillot de l’équipe de France, non que je sois un partisan de la stratégie de l’évitement, bien au contraire, mais quand on n’est pas estimé et désiré, on ne perd pas son temps dans un enclos aussi toxique. On se tire.
Giroud a choisi une autre voie, celle de s’accrocher et de persister, malgré la cabale orchestrée par la presse hexagonale à son encontre.
Lors de la rencontre opposant les clubs de Chelsea et Arsenal dans le cadre de la finale de l’Europa League et vu le résultat, je n’ai pas été étonné par la réaction collective des tchékistes de l’Équipe 21. Enfin, on note une réaction analogue lors de la victoire des bleus face à la Bulgarie dans le cadre d’un match de préparation en vue de l’Euro.
La finale UEFA, il la gagne à lui tout seul. Par le passé, c’est le terme que la presse employait pour décrire la performance du joueur, désolé pour Hazard, et face à une formation Bulgare effacés, il rentre en fin de partie et débloque la situation. Après, il suffit de regarder les deux émissions, pour comprendre que Giroud avait commis un crime. J’ai vu à plusieurs reprises certains professionnels de la presse nationale s’en prendre à des joueurs et entraîneurs, mais un tel dédain…
Se faisant, certains vous diront du fait de son expression que Giroud est un attaquant désuet, d’un autre temps. Une rhétorique identifiée. Avec ce type d’opinion, vous savez instantanément à qui vous avait à faire.
En matière de football, le joueur pivot apparaît dans les années cinquante, alors que l’attaquant sprinter remonte à la naissance du jeu, il y a plus d’un siècle. Et ses spécialistes vous parlent d’attaquant moderne…
Cette situation est le résultat d’une presse qui sous la pression de ses actionnaires, ses annonceurs publicitaires et sa haute collaboration avec l’appareil ne fait plus son travail, trop préoccupé a protéger des clowns fabriqués en partie par elle…