Les choses s’accélèrent

Depuis quelques mois, le président de la FIFA, Gianni Infantino mène une campagne de communication visant à faire admettre au grand public l’utilité d’une Coupe du monde de football tous les deux ans…

Depuis la proclamation du NOW aux États-Unis par le président de l’époque, George H Bush, la FIFA et ses petites sœurs  ont entamé de nombreuses réformes. En trois décennies, le monde du football professionnel s’est radicalement transformé. La FIFA a mis fin à l’identitarisme à travers les clubs et les sélections, à tuer l’idée de culture-jeu dans les clubs aboutissant à un football générique, enfin elle a réussi à remplacer un public populaire par les classes aisées et diverses autres classes issues de la contestation factice. La totalité du programme a été entreprise avec succès. La première grande phase du projet terminé, reste à réaliser la deuxième partie.

Overdose nécessaire

Malgré l’hostilité apparente des médias avec le projet de Coupe du monde tous les deux ans, et vu le contenu du programme de la FIFA, on  comprend aisément la volonté d’Infantino de bousculer les choses.

Avec une Coupe du monde tous les deux ans, le football de sélection s’effondrera sous le poids de ses contradictions. C’est ce que recherchent les gens de la FIFA et leurs sponsors. Gavage à outrance de compétition toute dénaturée. Avec des sélections composées majoritairement de joueurs allogènes suivra leur mise au banc des accusés. Elles feront débat sur leur utilité. C’est le moment ou la FIFA pourra ainsi en finir avec le football de sélection, pour ouvrir les portes à la ligue mondiale des clubs. Les cités cosmopolites en lieu et place des nations. Le football en tant que jeu le plus populaire au monde a toujours été dans la ligne de mire des élites mondialistes.

Sur la même longueur d’onde

Depuis l’élection de Gianni Infantino à la tête de la FIFA, les choses s’accélèrent. De son côté, l’UEFA ne cesse de plancher sur de nouvelle formule concernant la Champions League.

Réglons cette question. Il n’y a aucune concurrence entre les deux organismes principaux en charge de la régulation du football professionnel, comme l’affirme les médias mainstream. C’est une hérésie. Tout le monde est d’accord sur le projet final de ligue mondiale des clubs. La FIFA et l’UEFA dépendent des multinationales qui financent l’activité du football professionnel de club et de sélection, déficitaire en toute circonstance. Infantino et Ceferin n’ont rien dire. Ce sont des exécutants, rien d’autre ! La pierre d’achoppe entre les deux hommes et le reste, ceux qui préside les autres confédérations est la future répartition des richesses. Tous ses technocrates s’affrontent pour savoir ce que chaque partie aura au bout du compte. 

Trop tard

La possibilité d’une révolte d’un public traditionnel au sein du monde du football professionnel actuel est à écarter. Les tribunes et les forums sont tenus par les générations Erasmus et code-barres, tout est verrouillé. Enfin, les médias traditionnels qu’ils soient de droite ou de gauche accompagnent le processus ! La super ligue va se mettre en place. Cette compétition servira à mettre sur pied,  la ligue mondiale des clubs.

Maîtrise de l’opposition

Le seul souci pour les administrateurs de la FIFA, outre la répartition des richesses produite par ce football élite, demeure l’éventualité d’une concurrence. Ceux qui auront échappé à cette aliénation en profiteront pour créer des championnats semi-professionnels avec de nouveaux clubs, et comme base, le retour à la tradition. Là encore, je fais confiance aux gens de la FIFA et à tout ce qui s’accole à cette organisation, pour enrayer cette possibilité en employant l’outil juridique dans chaque pays, sans parler de l’Union européenne.

Évidemment, rien ne dit qu’à l’avenir tout va se passer selon le processus voulu par les gens qui dirigent la FIFA. En attendant, rien n’est en mesure d’arrêter cette marche au pas cadencé qui porte la marque des élites mondialistes. Enfin, presque, car dans les temps à venir,  rien n’atteste que le football continuera à tenir son rang de jeu le plus populaire au monde.  

Dans ce domaine, rien n’est acquis…