Le maillot de la discorde
Jadis, le fait de déclarer la guerre à un pays se faisait par le biais des armes. Depuis les temps ont changé, si le bellicisme reste un facteur qu’il ne faut pas négliger, le pouvoir économique lié à la corruption est une autre arme de destruction massive. Le 7 novembre, la firme Adidas a présenté ses maillots en vue de la prochaine Coupe du Monde 2018 en Russie. Cette nouvelle tenue a suscité rapidement la polémique en Espagne.
L’empire du mal
L’équipementier allemand qui faut-il le rappeler est une multinationale qui flirte avec 15 milliards de chiffre d’affaires annuel et accouche d’un profit qui avoisine le milliard d’Euros, de quoi acheter n’importe quel match et compétition, s’est fendu d’un design tout compte prévisible.
L’empire du mal qui a pour vocation d’habiller un grand nombre d’équipe nationale et les clubs à travers le Monde n’a pas raté l’occasion d’apporter une modification au maillot de la sélection ibérique.
Ce design représente “la rapidité, l’énergie et le style du football associé au maillot national espagnol”, a expliqué un responsable de la multinationale allemande.
Or, cet assemblage de couleurs fait référence au drapeau de la II République espagnole, un régime démocratique en apparence, néanmoins criminel qui s’est terminé par la guerre civile. Le franquisme, séquence malheureuse pour le pays n’est que la conséquence de ce régime tyrannique que fut la II république espagnole.
Comment imaginer un instant, que la firme allemande a pu concevoir ce maillot sans connaître le sens historique de ses couleurs ?
C’est une prise de position claire et nette venant du fabricant aux trois bandes. Désormais, et ce au grand jour, cette multinationale décide de ce qui est bien et juste sur le plan politique. La nation en question – l’Espagne – doit de se conformer aux volontés idéologiques de Berlin et Bruxelles. De la chancelière Merkel au PDG d’Adidas, Kasper Rorsted, ses gens parlent une langue identique, et agissent dans ce sens.
Adidas est donc bien pour ceux qui n’étaient pas encore au courant de la chose, un acteur majeur de l’idéologie mondialiste. C’est une des têtes de gondole – une expression à la mode – du système de planification qui consiste à déconstruire peu à peu les identités nationales pour aboutir au projet d’eurorégions. Cette histoire de maillot peut apparaître anodine, mais vu le contexte actuel, ce n’est en rien le fait d’un hasard.