Jürgen Klopp en Red, perdu d’avance ?
Sans surprise
Il y a quelques mois, le club de Liverpool a officialisé l’arrivée de Jürgen Klopp au poste de manager général du club. L’ancien entraîneur du Borussia Dortmund a pris la suite de Brendan Rodgers. Sollicité par plusieurs clubs, Jürgen Klopp a finalement opté pour le club liverpuldien.
Projet
Fier enchanter et décontracter d’être intronisé nouveau manager des Reds, Jürgen Klopp à dévoiler ses ambitions lors de ses premiers interviews. Rien de bien nouveau, le coach allemand s’est donné comme mission de redonner du tonus aux Reds. “Entraîneur de Liverpool, c’est juste le meilleur job du monde pour moi, il faut insuffler une philosophie de jeu à votre équipe qui ressemble à ce que vous êtes. Être fort tactiquement et mouiller le maillot. Nous allons jouer un football plaisant, car c’est important que Liverpool développe ce style”.
Liquidation de l’ADN des Reds
Liverpool est un club sans histoire jusqu’à l’arrivée de Bill Shankly en 1959. D’emblée le coach écossais introduit un esprit général qui va perdurer durant une trentaine d’années. Socialiste, Shankly croit dans le collectif et s’entoure de quelques adjoints dont Bob Paisley et Joe Fagan et impose sa vision globale du football. Dans un club, il y a une Sainte Trinité : les joueurs, l’entraîneur et les supporters. Les présidents n’en font pas partie. Ils sont justes là pour signer les chèques.
Depuis la vente du club détenu par la famille Moores à des affairistes américain et canadien dans un premier temps puis à la holding présidée par le financier John Henry, le club de Liverpool a été sommé d’entamer une transformation de son identité. En quelques années, le club de la Mersey est revenu à son état d’origine là où Bill Shankly l’avait repris, un club sans âme dirigé par la culture d’entreprise.
La vision du board nord-américain
Derrière cette transformation du club se trouve John Henry président du club liverpuldien. Le propriétaire américain n’a que faire des totems. Après le très scousers Luis Suarez évacuer à Barcelone, Steven Gerrard a été expédié en Californie, John Henry vient de donner le dernier grand coup d’accélérateur dans le but d’accéléré le processus de transformation du club le plus titré du Royaume-Uni, car à Liverpool on a tendance à résister. Exit de se qui reste de red blood avec des tarifs revus à la hausse et l’agrandissement d’Anfield Road.
L’homme d’affaires américain et ses associés rêvent de gens qui consomment la marque LFC aux quatre coins du monde d’où le recrutement de joueurs au profil inadapté pour jouer à Liverpool. L’arrivée du brésilien Firmino qui n’a rien fait de probant pour la somme de quarante millions étaye cette volonté de faire du Liverpool Football Club un club à dimension universelle. Pour John Henry et ses associés, il y a urgence, reste au professeur Jürgen Klopp de faire le mieux possible avec un effectif disparate sans liant truffé d’ego en stand-by et sans talents, le football d’aujourd’hui.
Après tout on ne demande pas à Klopp de rééditer les succès des années soixante-dix et quatre-vingt qui ont fait la renommée du club, c’est impossible, mais sur un coup heureux, en comptant sur l’affaiblissement du haut du tableau et l’énergie que dispense le coach teuton a ses effectifs, peut-être que Klopp offrira un ou deux titres à ses nouveaux employeurs.