Hégémonie
America’s Cup : Harold & Gertrude Vanderbilt, histoire d’un hat-trick
Quand on évoque le patronyme Vanderbilt, les femmes le plus souvent pensent à la marque de produit de beauté. Ceux qui sont un peu curieux découvrent derrière le cosmétique, l’héritière Gloria Vanderbilt créatrice de mode, héritière d’une grande fortune. Pourtant, les Vanderbilt, c’est tout autre chose…
A l’origine, on trouve Cornelius Vanderbilt, immigrant néerlandais parti de son village De Bilt en quête d’une nouvelle vie en Amérique du nord. En 1794 vient au monde Cornelius Vanderbilt I. Adulte ce dernier développe un grand sens des affaires. Dans un New York qui brule d’opportunité, junior est à l’affut de tout. Intuitif et irrévérencieux, il construit rapidement un ensemble d’affaires qui en font un entrepreneur extrêmement riche dans le domaine des transports au point de faire des jaloux. Vers la fin de sa vie, l’aristocratie new yorkaise le déteste.
Peu importe, Vanderbilt est l’homme le plus riche des Etats-Unis. Mieux encore, sa descendance est à son image. Ses fils William, George et Cornelius III ont le sens de l’entreprise et de la créativité, ils aiment prendre des risques et ne se repose pas sur la fortune accumulé par le patriarche.
En 1894, Harold Stirling Vanderbilt, fils de William Vanderbilt vient au monde à Oakdale dans l’État de New York. Adulte, le petit-fils du commodore Vanderbilt diplômé de Harvard rejoint son père à la tête de la New York Central Railroad Company, le vaisseau amiral de l’empire Vanderbilt.
Une famille de champions
Adulte, Harold Vanderbilt, plus rentier que créatif, investit dans l’immobilier et à l’image de son père, il se lance dans l’élevage de chevaux de course ou il amasse une jolie fortune, mais c’est dans le domaine de la voile que l’héritier acquiert une certaine renommé.
Les Vanderbilt sont des sportifs accomplit. En 1904, William K le père d’Harold établit, un record de vitesse avec une Mercedes quatre cylindres à Daytona Beach. Passionné de voile, il a inscrit son nom au palmarès de l’America’s Cup en 1895 avec son navire Defender, quant à Cornelius “Neily” Vanderbilt III, un oncle à Harold, il à remporter l’Americas Cup sur son defender Reliance en 1903.
Passionné par le yachting, Harold est fermement décidé à surpasser son père et son oncle dans ce domaine. En 1930, Harold et sa compagne Gertrude Conaway décide de s’aligner dans l’America’s Cup. Le nouveau règlement prévoit de tous nouveaux bateaux, la J Class. C’est la première fois qu’une classe de navire est désigné par une lettre et non par la longueur du bateau en pied. Immédiatement, Harold Vanderbilt monte un syndicat et lance le projet de la construction d’un navire. Trois autres syndicat annonce leur participation aussi.
Le J Class Enterprise est assemblé aux chantiers navals Herreshoff Mfg. Co. et le bateau est dessiné par William Starling Burgess et la coque est réaliser en Tobin bronze. Lors des premiers essais, Harold Vanderbilt prend conscience que le bateau est solide, le mat bermudien fonctionne correctement et le navire se comporte assez bien dans toute les situations. Lors des éliminatoires, Enterprise sort vainqueur de ses confrontations fort disputées avec un maximum d’acquis. La finale face à Shamrock V est une formalité. Bien que magnifique, le navire aligné par Sir Thomas Lipton est d’une conception ancienne. Trop lourd, il s’incline par quatre manches à zéro.
Quatre années plus tard, Harold Vanderbilt remet ça. Marié avec Gertrude Conaway, Mme Vanderbilt prend de plus en plus d’importance dans l’organisation mis sur pied par son mari. Harold Vanderbilt décide de construire un nouveau navire. Ses adversaires n’ont pas renoncé et ont amélioré leur navire.
Le nouveau J Class baptisé Rainbow domine les éliminatoires et dispose du challenger britannique Endeavour après avoir céder les deux premières manches. Vanderbilt ne cherche pas la confrontation directe avec le navire anglais. Il préfère prendre l’initiative en coupant la ligne de départ en premier, puis il se contente de marqué l’adversaire à distance.
C’est un doublé qui renforce le poids d’Harold Vanderbilt dans le monde du yachting. Le millionnaire a déjà inscrit plusieurs compétitions prestigieuses à son palmarès d’autres compétitions prestigieuses à son actif, dont la King’s Cup et l’Astor Cup à plusieurs reprises.
Motivé par ce doublé, Vanderbilt remet ça. Un troisième navire est construit pour succéder à Rainbow. Baptiser Ranger, ce dernier se caractérise par de légère modifications par rapport à son prédécesseur. lors de cette troisième confrontation entre le defender Ranger et le challenger britannique Endeavour II, l’affaire est rapidement régler. Ranger remporte facilement les quatre régates, le couple Vanderbilt marque de son empreinte la compétition.
En fonction du déclenchement de la deuxième guerre mondiale, la compétition suivante est annulée. Les Class J servent de pièces détachées pour l’effort de guerre et sont démonter entièrement .
De nos jours, la descendance des Vanderbilt s’articule autour d’une centaine de personne. Très peux sont millionnaires, quant aux héritiers de Gloria Vanderbilt, ils n’ont guère connu un succès foudroyant dans les affaires, enfin Anderson Cooper, le plus connu des fils de Gloria Vanderbilt, il est journaliste vedette sur la chaine CNN, ou il distille son catéchisme woke-LGBT- transhumanisme et le reste…