Extranjeros en sélection
Lors de son intronisation à la tête de la sélection espagnole de football, le nouvel homme fort de la Roja Luis Enrique a mis les choses au point avec l’ensemble de la presse hexagonale. Avec moi, tout va changer.
Les journalistes présents dans la salle ont cru comprendre que le jeu de la Roja allait évoluer. Il fallait être naïf ou bien encore peu regardant sur le nouvel arrivant pour croire que ses changements concernaient le style de jeu spécifique de la sélection espagnole. Le principal changement auquel faisait allusion le nouveau sélectionneur portait sur l’intégration de joueurs allogènes dans le onze de base.
Le passage d’Enrique joueur professionnel en équipe nationale s’est soldé en une douzaine de sélections avec la Roja. Enrique n’a guère imprégné les esprits au vu de ses prestations. C’est toujours le même scénario. Prenez un ancien professionnel, un brin aigri, idéologisé et vous vous retrouvez avec une équipe nationale qui ne ressemble plus à rien. Ils savent les repérer et les mettre en place !
Pressions des mondialistes
Les pressions sur le football espagnol sont multiples. Organisme de régulation, FIFA & UEFA, équipementier, la marque aux trois bandes pour la sélection et les firmes étrangères nord-américaines qui sponsorisent certains clubs de la Liga. Par pression, il faut comprendre la sélection ibérique doit s’ouvrir à l’autre. Ce qu’il faut traduire par, les joueurs autochtones doivent être remplacés par des joueurs allogènes, Africain le plus souvent.
Enrique n’est qu’un rouage dans cette séquence, tout comme les deux autres hommes forts du football espagnol, Luis Rubiales et Javier Tebas, si décrié par les sachants. Le premier est un ancien joueur professionnel et syndicaliste et gagné à la cause du mondialisme. Le second, bien qu’issu des jeunesses du movimiento, est aussi un agent d’influence des réseaux mondialistes. Rien d’incohérent et d’incompatible dans l’attitude de Tebas si on connaît en profondeur certains mécanismes inhérents à la matrice franquiste. Ses deux assoiffés de reconnaissances et de confort personnel, domestiqués par l’instant présent, opportuniste et porté uniquement sur leurs intérêts privés ont été désignés dans le but de transformer le football espagnol.
L’Espagne est la dernière grande nation en matière de football qui n’a pas encore fait son aggiornamento. Souveraine à tous les niveaux en matière de jeu et de sa formation, elle n’a pas besoin de changer de logiciel. Or, les missives répétées des différents organismes et firmes cités précédemment et l’attitude conjointe du Madrid et du Barca, clubs crapuleux et présidé par des personnages cooptés par l’oligarchie mondialiste ont fini par avoir raison des gens qui ont en charge la marche du football ibérique. Les jeunes joueurs autochtones bien que le réservoir soit immense et de qualité en Espagne sont désormais bloqués au niveau de la formation et sans espoir d’évoluer dans les meilleurs clubs, en face on note l’arrivée massive de joueurs étrangers, le plus souvent médiocres. Un processus classique vu dans la plupart des pays européens depuis une vingtaine d’années.
Brûler la racine
Au pays du clubisme, la sélection ibérique doit sa popularité a sa représentation sur le terrain. Des joueurs autochtones originaires de l’ensemble des régions du pays. Or, par une action conjuguée et sous la pression des réseaux mondialistes, les instances du football ibérique ont décidé de mettre fin à cette représentation naturelle.
Aujourd’hui Laporte, Fati, Traoré, demain les frères Williams et d’autres encore…la sélection espagnole est morte. Une fois la Roja wokisé, il ne restera plus personne pour soutenir et regarder cette production Netflix. De quoi satisfaire Zurich.
Sans-gêne
Je n’aime pas ces gens qui s’assoient et mettent leurs pieds sur la table sans demander la permission à personne ! En matière de football plus qu’ailleurs, le footballeur nomade pense pouvoir tout s’acheter, même une mémoire avec des papiers, mais derrière un maillot, il y a une histoire, une transmission, un héritage, c’est tripal !
Si c’était moi
Pour juger ce type de situation, le meilleur sujet d’observation reste sa propre personne.
Si le destin avait fait de moi un footballeur de haut niveau, bien que né et ayant grandi en France, et de culture française, j’aurais refusé de jouer en équipe de France et pour la sélection espagnole pour des raisons bien distinctes. Pour la France, conflits idéologiques avec la DTN et les sélectionneurs, et conflit tout court avec certains joueurs.
Pour l’Espagne, j’estime que dans certaines situations, il faut savoir rester à sa position initiale et ne pas prendre la place de celui qui est plus légitime que soit même. Peu importe, le contenu de la loi et l’esprit qui anime, ceux qui les écrivent. Cela s’appelle la pudeur !