Après son départ, le vide
Deux buts inscrits face à la sélection finlandaise dans le cadre des qualifications en vue du prochain Mondial, ont rappelé à beaucoup, combien Antoine Griezmann est bel et bien le joueur clé de l’équipe de France. Un élément indispensable à l’équilibre fragile de cette sélection percluse de faiblesses dans bien des domaines. Malgré ses prestations en bleu, Griezmann a toujours créé un débat autour de lui en fonction de ses performances.
Derrière ses insinuations persistantes sur le niveau réel de Griezmann se trouve un groupe de presse qui détient le seul quotidien sportif du pays. On remarque aussi, une forme de convergence dans l’ensemble de la presse sportive nationale. La totalité de ses officines s’étant évertuée un certain laps de temps à dénigrer le joueur sur son “prétendu talent”. On touche là à l’essentiel.
Idéologie
« La France est le seul pays ou le communisme a réussi ». Cette phrase répétée en boucle depuis bien trop longtemps par un ensemble de politique, d’entrepreneurs et d’observateurs contient une part de vérité. Je vais à travers cet article donner toutes les raisons pour lesquelles cette situation perdure, sans parler de sa genèse. Une chose est certaine et très ancrée dans le pays. Bien plus que le communisme, il faudrait parler de marxisme. Ce dernier a malheureusement pénétré durablement l’esprit de l’ensemble de la population. Un virus réel, dont a bien du mal à se débarrasser.
L’une des principales pathologies du marxisme est de rejeter le talent. Le talent est synonyme de créativité et d’autonomie individuelle. Le marxisme condamne les deux !
Le talent exproprié du a l’action conjugué d’une clique de gens qui ont tous raté dans le football dont le sécateur rouge catalan qui la ramène encore sur les plateaux télé après des expériences désastreuses en sélection et en club nous enseigne à quel point le football national est perdu. Pour l’ensemble de ses gens, moulé entièrement dans la pensée marxiste et gauchisé au-delà du possible, le talent est à proscrire !
La personne
Certains affirment que depuis qu’il s’est séparé de son agent qui la récupéré jeune après avoir été rejeté de partout pour le placer dans le centre de formation du club espagnol de la Real Sociedad, il lui doit sa carrière, rien ne tourne plus rond chez l’attaquant des bleus. Une communication chaotique et trois années perdues en club. Sans doute qu’il y a du vrai dans tout cela, mais il ne m’appartient pas de jugé cette situation. Je m’en tiens uniquement à l’aspect du terrain.
L’appareil sur tous les fronts
Depuis l’accession de Deschamps à la tête de la sélection, tout le travail de la presse hexagonale a consisté à vendre une idée, un management une manière de faire qui a permis aux bleus d’atteindre la finale d’un Euro et de remporter une Coupe du Monde. Baratin efficace qui consiste aussi à mettre sur le devant de la scène la formation française dans l’espoir d’atténuer le rôle et l’influence de « l’extranjero ». Certes, Griezmann ne peut prétendre être au niveau de Ronaldo et Messi, mais une chose est certaine. Sans lui, l’équipe de France n’est rien !
Mes propos peuvent paraître élogieux envers l’intéressé même si Griezmann m’indiffère. Je défends le talent, le vrai peu importe la posture de la personne, et rejette le faux, celui que le système tente de fabriquer dans ses espaces tournés à la pratique du sport. Griezmann joue au football quand ses partenaires font du sport ! Ce n’est pas une affirmation, mais une réalité.
Ce qu’ils rejettent
Griezmann est le résultat de ce que l’appareil d’État rejette. Joueur intuitif qui s’est fait tout seul, qui a réussi sous l’égide de ses formateurs basques à transposer son art développer sur les petits terrains au grand terrain. Un joueur créatif qui respire le jeu. Une conception simple et pure du football. Création et autonomie sont des mots interdits à Clairefontaine. On ne crée pas, on ne s’émancipe pas. On exécute et on détruit.
L’arbre qui cache la forêt
Parfois, je suis étonné de voir comment Griezmann arrive à se dépatouiller au milieu d’une attablée de supposé footballeur, car il n’y a rien ou presque autour de lui depuis qu’il est chez les bleus. La réussite de Deschamps et ses adjoints ne tient qu’aux prestations de Griezmann. Excellent, il hisse l’équipe au plus haut niveau. Mauvais, il parvient à tirer les bleus de situations désespérées.
Ceci étant, la presse hexagonale n’a jamais manqué une occasion de le rabaisser. Lors de l’élection du ballon d’or 2018, le votant français s’est fait un plaisir de le positionner derrière Mbappé, là où ses confrères étrangers l’ont placé devant le turbo-pokémon du PSG. Une façon pour ce commissaire politique zélé de lui couper les couilles ! Je m’étonne encore de voir Griezmann donner des interviews à ce groupe de presse, ça me dépasse.
À l’étranger, j’ajoute Lucas Hernandez formé à l’Atletico de Madrid depuis son plus jeune âge et Olivier Giroud, joueur typé, mais dont le profil ne convient plus à ceux qui ont en charge le football national. Deux joueurs, les meilleurs après Griezmann, qui ont essuyé beaucoup de plâtre, sans parler d’une haine récurrente venant de cette même presse concernant les deux. Cette presse wokisée bien avant l’heure travaille de concert avec l’appareil. Je pourrai ajouter Valbuena, aussi.
Il ne fait pas bon être un footballeur chez les bleus quand on ne présente pas toutes les caractéristiques idéologiques de l’appareil tout puissant.
La fin de Griezmann en équipe de France approche. Le talent évaporé, il ne restera qu’une addition de soldats, produit de la formation hexagonale. Dans un avenir proche, Clairefontaine, la Loubianka du football français, ne trouvera rien pour sauver ses fesses. Ce sera ascenseur pour l’échafaud pour l’équipe de la république !