Nouvelle donne
En raison du conflit russo-ukrainien, la FIFA s’est démenée sur la scène internationale en votant une série de sanctions envers la Russie. Des décisions qui en disent long sur le caractère indépendant de l’ONG suisse.
Au cours de sa longue histoire, la FIFA s’est déshonorée plus d’une fois clame les médias de tout pays. Coupable d’avoir organisé des compétitions dans des pays plus que suspect en matière de démocratie. Cependant et pour la première fois à cause du conflit qui oppose l’Imperium Yankee à l’Europe et à la Russie, l’Ukraine ne sert que de paravent dans cette histoire, la FIFA s’est platement couché face aux invectives et menace de New York qui faut-il le rappeler, finance au travers de plusieurs multinationales les activités de la FIFA.
Ainsi, la sélection russe a été disqualifiée en vue du prochain mondial prévu au Qatar, les joueurs étrangers disséminés à travers les clubs du championnat russe ont regagné leur pays d’origine, enfin plusieurs partenariats en matière de sponsoring ont été rompus avec une multitude de clubs et des organismes de régulation telle que l’UEFA, enfin, certains clubs, Chelsea entre autres ont été mis en vente du fait des sanctions qui pèsent sur leur propriétaire de nationalité russe.
Depuis sa création, la FIFA s’est employée à tout absorber, démocratie et dictature de toutes sortes. À l’origine l’organisme zurichois est une ONG dont l’ADN est européen. Les années soixante-dix changent la donne, la FIFA s’internationalise et est victime d’un coup d’État. Avec l’élection du binôme Havelange-Neuberger, les dollars commencent à remplir les coffres de l’officine suisse. La FIFA passe sous le contrôle de l’oligarchie nord-américaine.
L’entreprise avortée de la Super League à révéler l’implication de la banque JP Morgan Chase dans cette histoire. Cet organisme financier qui est le cœur de l’Imperium Yankee a pour projet de créer conjointement avec la FIFA, une ligue mondiale des clubs.
Certes, les élites nord-américaines se foutent du soccer, néanmoins, elles sont conscientes que ce sport est majoritairement populaire dans le monde et les grandes villes au potentiel économique important sont surreprésentées à travers des clubs. Après une politique menée de main de maître durant deux décennies par l’UEFA et de multiples officines, médias, UE, et multinationales du sport, les clubs de football les plus importants du vieux continent ont liquidé leur identité et ne sont plus que des vitrines ambulantes du cosmopolitisme, soutenu par des publics difformes faits de classes possédantes et de quémandant en quête de reconnaissance.
Avec le conflit russo-ukrainien et ses retombés à termes, la création de la super ligue se trouve de nouveau à l’arrêt. Mieux, c’est une opportunité qui s’offre aux gens de JP Morgan Chase de favoriser cette création de ligue mondiale des clubs dans le but, d’esseulé les pays qui refuse le nouvel ordre mondial dont la Russie. Je garde à l’esprit que JP Morgan Chase à peut-être piégé certains clubs européens à se dévoiler dans le cadre d’une ligue fermée continentale, pour mieux, une fois la proclamation de cette ligue avortée de les forcés a rejoindre une ligue mondiale. Sport et géopolitique ne font qu’un. Cette ligue mondiale des clubs est un des grands projets aboutis du mondialisme, car le football en tant que sport le plus populaire au monde est un véhicule publicitaire dont ne peut se passer l’Imperium Yankee pour avancer ses pions.
Quelle que soit l’actualité, les tensions sur la scène internationale, la FIFA continue sa mission. Dernièrement s’est tenue à Buenos Aires la conférence annuelle de la FIFA qui portait sur la réglementation du football. Une manifestation supplémentaire dans le but de jeter (sous la table) les bases de la future ligue mondiale des clubs.
Le projet avance sans faire de vague, cependant, le patron de la FIFA est confronté à un problème récurrent. La répartition des bénéfices engendrés par les futures compétitions sous le patronage de la FIFA. Les gens de l’UEFA s’accrochent désespérément à leurs privilèges, néanmoins, il va bien falloir que la situation entre tous les protagonistes se décante. New York perd patience…
Qu’est-ce qu’on se marre avec le football…