La photagraphie est un art par Neal Boenzi

Depuis ma prime adolescence, j’ai toujours éprouvé un intérêt pour les photographes de presse traitant de la vie quotidienne au détour d’évènements de toutes sortes.

Les chasseurs d’images nord-américains m’ont toujours étonné par leurs aisances et leurs aptitudes à tirer le meilleur parti de leurs réalisations. Faire de l’art et donner vie à leur production, notamment dans une cité comme New York, cloaque grisâtre, impose le respect. Neal Boenzi photographe au New York Times durant durant plus de quatre décennies appartient à cette liste de funambules adepte de l’instantané qui devient éternité.

Neal Boenzi né en 1925 South Brooklyn, New York City. Boenzi grandit dans un  milieu populaire. L’âge adulte, il s’engage dans les Marines lors du deuxième conflit armé. C’est durant cette séquence de sa vie qu’il commence à s’initier à la photographie. Libéré de ses obligations militaires une année après la fin des hostilités, il rentre dans sa ville d’origine et intègre le New York Times comme garçon à tout faire.

Outre son activité, il continue à se perfectionner dans le domaine de la photographie. Le journal lui offre tout ce qui est possible en matière d’enseignement. Douze mois plus tard, il obtient la permission de son directeur de partir sur le terrain. New York est une ville propice en matière de fait divers allant du plus sordide ou plus amusant. Boenzi possède une bonne connaissance des lieux. En une décennie, il devient une valeur forte du journal. Suite à son travail, il est promu photographe attitré du Times.  

En 1966, il prend une série de clichés qui le fait rentrer dans l’élite des photographes les plus réputer de New York. Sa photographie du brouillard new-yorkais réaliser depuis l’Empire State Building est passée à la postérité.

Boenzi est de toutes les manifestations politiques et culturelles qui se déroulent à New York. L’actualité sportive fait aussi parti de son pain quotidien. Le Polo Grounds, le Yankee Stadium, aucune arène sportive de la grande cité a de secret pour lui. Il mitraille à de nombreuses reprises la construction du  Madison Square Garden IV. Boenzi couvre toutes les disciplines sportives. Football US, basket, baseball, boxe, tennis…

Neal Boenzi tire sa révérence en 1991. Depuis, il s’est évertué à classifier tout son travail. L’ancien maire de New York, Edward Koch, un de ses modèles favoris s’est montré dithyrambique à son sujet, le meilleur ! Son œuvre a depuis été célébrée par tous les courants artistiques et par les autorités de la ville de New York à travers de multiples expositions…